Entre ces monuments atypiques et ces petites ruelles médiévales, découvrez la cité ponote (ponots désigne les habitants du Puy-en-Velay). De la haute ville du Moyen-Age jusqu’à la ville basse de l’époque Renaissance, vous allez en prendre plein les yeux !


Classé parmi les Plus Beaux Détours de France, la ville du Puy-en-Velay est connue pour être le départ du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. L’ensemble cathédral est notamment inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques. De plus, la ville est de plus en plus réputée pour ses grands événements comme le Trail du Saint-Jacques by UTMB, le Puy de Lumières ou encore le Festival des Nuits de Saint-Jacques.

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1) Place du Martouret

1) Place du Martouret

Martouret vient du bas latin “martoretum” et signifie cimetière. Dans l’esprit populaire, ce nom a fini par prendre le sens de “place des martyrs” parce que ce lieu était réservé aux exécutions publiques.

C’est également ici que le 8 juin 1794 fut brûlée la précédente et authentique statue miraculeuse de la Vierge Noire. Pendant la Révolution française, la guillotine fut installée sur cette place en permanence à partir du 30 mars 1793 et jusqu’en janvier 1795, 41 exécutions furent effectuées.

2) Hôtel de Ville

Il ferme la place du Martouret. Achevé en 1766 et œuvre de l’architecte Portal, cet édifice de style Louis XV, à la façade sobre, a été construit sur l’emplacement de l’ancienne maison consulaire et fut détruit à plusieurs reprises par de violents incendies (1653, 1817, 1964).

Hôtel de ville du Puy-en-Velay pendant Puy de Lumières

3) Place du Clauzel

En languedocien, le terme “clauzel” désignait un petit enclos. C’était un cimetière, destiné à l’inhumation des pauvres de l’Hôtel-Dieu. Il fut désaffecté en 1654.

Le samedi matin, le marché à la brocante y prend place.

4) Rue Courrerie

Cette rue était anciennement la rue des Corroyeurs. Au numéro 6, un logis Renaissance s’ouvre sur la rue par une triple arcade aux clefs de voûtes saillantes ornées de grotesques ; cour intérieure et tourelle de 1571. Au numéro 8, vous trouverez une façade du XVIème siècle.

15 rue Courrerie
43000 Le Puy-en-Velay
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5) La Place du Plot

C’est un pléonasme car le nom est tiré du bas latin “planum”, qui signifie place et devenu plo en languedocien. En 1548, les consuls firent dresser sur cette place un pilori où les ivrognes étaient exposés aux moqueries des passants. La fontaine, dite de la “Bidoire”, est la plus ancienne de la ville ; aménagée en 1246, les dauphins et les aigles qui la décorent doivent dater du XVème siècle. Du Xème siècle au début du XIXème, le côté Est de la place était occupé par l’église Saint-Pierre du Monastier.

Le samedi matin, c’est la place du marché des produits fermiers. On y vend en particulier un savoureux fromage de pays recouvert d’une multitude de micro-organismes (les artisons) qui en assurent la qualité.

La place est aussi le point de départ du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle (Via Podiensis, GR65) et de la voie Régordane par la rue Saint-Gilles pour les pèlerins se rendant à Saint-Gilles du Gard.

6) La Rue Pannessac

C’est l’ancienne rue du commerce à grains. Elle a conservé de nombreux logis du XVème siècle au XVIIIème siècle. Le XVème siècle a laissé au numéro 16 une tourelle en encorbellement qui surplombe la rue Philibert.

7) Rue Chènebouterie

Au numéro 9, vous trouverez la maison natale du Maréchal Fayolle datant de 1592. Le Maréchal Fayolle (1852-1928), général à la fin de la première guerre mondiale, a commandé l’armée française d’Italie en 1917 et victorieusement participé sur le front français à l’offensive décisive de 1918.

Dans cette rue, le parcours du pèlerinage quinze fois séculaire de la Vierge du Puy-en-Velay commence sur le mont Anis. Aujourd’hui encore, après le rassemblement des fidèles et des pèlerins sur la place du Martouret, c’est le point de départ de l’émouvante procession aux flambeaux du 14 août.

rues courrerie chenebouterie Le Puy-en-Velay

8) La Rue Chamarlenc

Au numéro 18, vous trouverez le siège de l’ancienne confrérie des Cornards (remarquez les deux mascarons). Au XVII e siècle fut créée au Puy-en-Velay la Confrérie des Cornards, confrérie bachique célébrant le bien-vivre et le bien-manger. La Confrérie partait une fois par an en procession burlesque, jusqu’à Saint-Germain-Laprade, en entonnant sa Chanson des Cornards.

On peut encore voir sur le fronton les mascarons de deux cornards, et les inscriptions au-dessus de chacun de ces deux cocus : « voies le cornard rian » et « a que les cornes von bien sur un fron comme le mien ».

Maison des Cornards rue du Chamarlenc

9) Rue Raphaël

Cette rue était jadis habitée par des familles bourgeoises et par les notables de la ville.

Au numéro 38, le centre d’enseignement de la Dentelle au Fuseau vous propose, après la projection d’une vidéo, de visiter sa collection de dentelles anciennes et contemporaines dans le cadre d’une maison fin XVIIIe siècle.

Au numéro 56, vous trouverez une façade à colonnettes corinthiennes qui supportent au premier étage des mascarons représentant le soleil et la lune.

10) Place des Tables

La fontaine de la Place des Tables dite du “choriste” a été dédiée au XVe siècle, à la mémoire d’un jeune choriste qui chantait des cantiques dans les rues de ce quartier du Puy pendant les fêtes de Noël. Jusqu’en 1803, la fontaine s’élevait dans la rue des Farges au numéro 11 (ancien quartier des forgerons et maréchaux-ferrants).

Rues de la vieille-ville du Puy-en-Velay et fontaine rue des Tables

11) Rue des Tables

La rue des Tables accueillait autrefois orfèvres et commerçants d’objets pieux, qu’ils présentaient aux pèlerins sur des tables en bois de chaque côté de la rue. La rue en tire son nom. Sa montée s’effectue en continu avec les 134 marches qui permettent d’accéder à la nef de la cathédrale.

cathedrale-notre-dame-puy-en-velay

12) L’Hôtel Dieu

Lié au pèlerinage et au sanctuaire marial, l’Hôtel-Dieu fût fondé au XIIème siècle pour accueillir les malades les plus démunis. Une réhabilitation exemplaire, confiée à l’architecte Jean-Michel Wilmotte permet de redécouvrir ce lieu majeur de l’histoire de la ville. Espace de valorisation du patrimoine local, salles d’expositions, centre de congrès, café concourent à la mise en valeur de la haute ville et au renforcement de son attractivité.

L’Hôtel Dieu et l’ensemble cathédral du Puy-en-Velay sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Une œuvre monumentale appelée «Le Cœur de l’Hôtel-Dieu» de l’artiste Jean-Michel Othoniel est installée dans le jardin.

oeuvre ohtoniel

13) La Cathédrale

Des origines à nos jours, le pèlerinage de Notre -Dame du Puy a contribué au développement et à la prospérité de la ville. De style roman, la Cathédrale présente diverses influences dues aux apports de l’Orient et de l’Espagne Mauresque.

Sous le grand porche, vous trouverez “les portes de cèdre” du XIIe siècle et l’escalier intérieur (ouvert en été). Le chœur repose sur le rocher. Afin d’accueillir les pèlerins toujours plus nombreux, quatre travées supplémentaires ont été audacieusement construites, aux XIe et XIIe siècle, sur le vide pour rattraper un dénivelé de 17 mètres.

cathedrale-notre-dame-le-puy

14) La Chapelle numérique Sainte-Alexis

Par la rue Becdelièvre, on arrive directement à la chapelle numérique où est joué le spectacle « Terre de Géants », une série de scénographies interactives et ludiques pour voyager à travers la Haute-Loire.

Le bâtiment abrite aussi l’Hôtel du département de la Haute-Loire, espace privilégié pour l’organisation d’évènements, congrès, séminaires. Une galerie d’exposition est notamment ouverte toute l’année, avec accès gratuit, et propose la découverte d’œuvres d’artistes locaux.

On poursuit jusqu’à l’ancienne 14 bis Porte Gouteyron (1295) à travers laquelle on découvre une superbe vue sur le rocher et la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe.

Chapelle Saint-Alexis pendant Puy de Lumières

15) La Chapelle des Pénitents

Aménagée en 1584, cette chapelle, toujours ouverte au culte, renferme de belles peintures et sculptures. Remarquable plafond peint à caissons (Renaissance) dont le motif central est l’Assomption de la Vierge (visite tous les jours en juillet et août de 14h à 18h).

Pendant la Révolution, la chapelle des pénitents a été sauvée de la profanation par la corporation des bouchers qui, chaque année, y fait célébrer une messe du souvenir.

16) Le Cloître

Classé monument historique et construit en même temps que la Cathédrale (XIe-XIIe siècle), le cloître du Puy-en-Velay est l’un des plus beaux d’Europe. Dans la salle des États du Velay, vous découvrirez une exceptionnelle collection de broderies et ornements liturgiques et dans la salle capitulaire la fresque du crucifiement (début XIIIe siècle).

L’historien et académicien Émile Male a écrit que les arcades du cloître vellave pouvaient être comparées à celles de la mosquée de Cordoue, leurs claveaux de différentes couleurs s’alternant harmonieusement de la même façon.

À noter : Le portail et les lions du Baptistère Saint Jean sont d’inspiration lombarde.

17) La Place du For

Par la rue de la Manécanterie, on rejoint la place du For (centre de la cité primitive-forum) pour admirer la vue sur la ville.

À droite, vous trouverez la façade de l’évêché et le porche du For (XIIe siècle) avec ses arcs ajourés, ses chapiteaux et les plus anciennes pierres du sanctuaire marial. Ce dernier rappelle, sur le tympan et le linteau de la porte dite “papale”, l’architecte romain du premier édifice, Scutaire, qui deviendra évêque du Puy-en-Velay et sera canonisé.

Sous le porche, un linteau provient de l’ancien temple païen et porte le nom d’une divinité dont le culte aurait été célébré sur le mont Anis, celui d’un empereur déifié par les Romains : Adidon et Auguste.

18) Le Camino

L’hôtel particulier de Saint-Vidal, édifice du XIVème siècle, est inscrit à l’inventaire des monuments historiques avec salles voûtées et décors peints. Il sert d’écrin au Camino qui en une heure, grâce à une scénographie multisensorielle, vous dévoile l’esprit et les différentes étapes du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le visiteur est immergé dans l’aventure de Compostelle et parcourt de manière interactive les étapes du Puy-en-Velay à Saint Jacques-de-Compostelle.

En revenant rue Saint-Georges, on passe ensuite devant la chapelle du Grand Séminaire. Le Séminaire du Puy et celui de Saint-Sulpice à Paris, ont été fondés par l’abbé Jean-Jacques Olier (1608-1657), abbé de Pébrac. La vénérable mère Agnès Galland, née au Puy (1602-1634), dominicaine mystique, fut l’inspiratrice spirituelle de ces créations. Sa châsse est à Langeac au couvent Sainte-Catherine de Sienne. Elle a été béatifiée à Rome le 20 novembre 1994 par le pape Jean-Paul II.

19) Rue Cardinal de Polignac

On débouche face à la chapelle de l’école Anne-Marie Martel. Anne-Marie Martel (1644-1673), née au Puy, a fondé en 1668 la Congrégation des “Dames de l’Instruction” plus connues sous le nom de “Béates” qui assistaient les malades, animaient dans le Velay les “assemblées” de villages où elles enseignaient le catéchisme et la dentelle.

Réunies en “couvige” (du latin cum vicinis : avec les voisines), les dentellières de Haute-Loire furent jusqu’à 130 000 au milieu du XIXème siècle.

La rue Cardinal de Polignac présente, côté numéros pairs, une succession d’anciens logis qui sont parmi les plus riches de la haute ville. Au numéro 8, ancien hôtel des Polignac de 1611 à la Révolution, tourelle du XVème sur une cour intérieure.

Le cardinal Melchior de Polignac (1661 – 1741) fut archevêque d’Auch, ambassadeur de France en Pologne, chargé de mission à Rome et en Hollande. En 1713, il négocie le traité d’Utrecht qui reconnaît à Philippe V (petit-fils de Louis XIV) le droit d’occuper le trône d’Espagne.

20) Rue Rochetaillade

En particulier au numéro 7, vous trouverez la plus ancienne demeure bourgeoise de la ville avec ses façades romanes (XIIIe siècle).

Rue du Bouillon : Du nom de l’œuvre fondée au Puy par Saint-Jean-François-Régis pour venir en aide aux familles nécessiteuses en leur faisant porter des repas.

rue rochetaillade Le Puy-en-Velay

21) Place de la Platrière

Cette place regroupe plusieurs faits : l’emplacement de la maison natale de l’écrivain Jules Vallès et l’ancienne chapelle de la Visitation, construite de 1652 à 1655, où furent jugés les Compagnons de Jehu à la fin de la Révolution. Ces Compagnons pourchassèrent les Jacobins de janvier à juin 1795 dans la région lyonnaise. Sur 114 accusés, 111 acquittements et 3 condamnations à mort furent prononcés en mars 1799. Mais la sentence ne fut pas exécutée, les prisonniers s’étant évadés grâce à des complicités locales.

Jules Vallès (1832-1885) était membre de la commune de Paris en 1871. Il échappe à l’exécution des Communards devant le mur des fédérés le 27 mai et se réfugie à Londres. Il revient à Paris après l’amnistie en 1883, fait reparaître son journal “Le cri du peuple” et termine son roman autobiographique, la trilogie “Jacques Vingtras”, “L’enfant, le bachelier, l’insurgé”.

22) Le Centre Pierre Cardinal

Ces bâtiments, remarquablement restaurés, abritent aujourd’hui la maison des associations, un centre culturel et de congrès ainsi que l’auberge de jeunesse.

Après avoir été au XVIIIe siècle le couvent des sœurs de Sainte-Marie, une caserne en 1792, un musée de 1820 à 1851, l’immeuble portait le nom de Mouton-Duvernet et eut une affectation scolaire de 1920 à 1976. Le général Mouton-Duvernet, né au Puy en 1770, a été fusillé à Lyon en 1816 pour s’être rallié à l’empereur Napoléon Ier à son retour de l’île d’Elbe.

Poète et troubadour, Pierre Cardinal (1180- 1278) fut un des plus vigoureux talents de la littérature en langue d’oc. Il fut célèbre par les “sirventes” critiques qu’il exprima au cours d’une existence presque centenaire.

23) Le Monastère Sainte-Claire

Ce couvent a été fondé en 1432 par Sainte Colette de Corbie (1381-1447) réformatrice de l’ordre des religieuses de Saint-François (Clarisses) et par Clauda de Roussillon (Vicomtesse de Polignac).

Les hautes murailles du monastère dominent les ruelles pittoresques de ce quartier, dit du “Pouzarot” (diminutif de “puits de la roche” ou “puits à roue” selon les sources).

C’est l’un des quartiers les plus anciens de la ville du Puy-en-Velay. Remarquablement réhabilité, il a su conserver son cachet caractéristique.

24) L’église du Collège

Cette ancienne chapelle du collège des Jésuites a été édifiée en 1605 par Martellange, architecte des Jésuites. C’est un bel exemple d’architecture d’inspiration baroque. C’est la première église de style “Jésuite” en France. Vous trouverez de beaux retables dans le chœur, les quatre premières chapelles latérales et le baptistère.

De tout temps, les artistes locaux ont contribué à son embellissement :

  • le sculpteur Pierre Vaneau (1653-1694) pour la décoration de la chaire ;
  • le frère jésuite André Besqueut pour la statue de St Jean-François Régis (en 1928) ;
  • le sculpteur Philippe Kaeppelin pour l’autel moderne (en 1984) ;
  • le peintre Guy François (1578-1650) pour les tableaux du chœur et des deux premières chapelles latérales.

25) La Statue Notre-Dame de France

Le 8 septembre 1855, jour de la fête de la nativité de la Vierge, le général Pélissier est vainqueur durant la guerre de Crimée du siège de Sébastopol. En signe de gratitude, il conseille à l’évêque Mgr de Morlhon, de solliciter auprès de l’empereur Napoléon III quelques-uns des canons pris à l’ennemi pour construire la statue que le diocèse du Puy souhaite dédier à Notre-Dame de France.

Sculptée par Jean-Marie Bonnassieux, la statue réalisée en fonte de fer à partir des 213 canons de Sébastopol est inaugurée le 12 septembre 1860 devant 120 000 pèlerins. Elle mesure 16 mètres (22,70 avec le piédestal) pour un poids total de 835 tonnes (110 tonnes pour la statue, 680 le piédestal en pierre et 45 son revêtement en fer).

Vue de la statue Notre-Dame de France au Puy-en-Velay

26) Le Rocher et la Chapelle Saint-Michel

Édifiée sur une ancienne cheminée volcanique, la chapelle Saint Michel d’Aiguilhe culmine à 82 mètres de haut. Il y a quelque chose de magique, entre vertige et sérénité une fois que l’on atteint le sommet. Prouesse technique et humaine, ce sanctuaire a été consacré au Xème siècle par Godescalc alors évêque du Puy et premier pèlerin français vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

C’est plus de 1000 ans d’histoire qu’abrite la chapelle romane aux allures intimes et mystérieuses. Devant l’affluence des pèlerins, l’oratoire primitif de plan carré est agrandi par une nef déambulatoire qui épouse le sommet du Rocher.

Bercées par les couleurs des vitraux, les peintures murales de la chapelle se dévoilent et s’offrent aux visiteurs. Elles témoignent du soin particulier dont a bénéficié la chapelle eu égard aux différents programmes de restauration de ces dernières années. Une fois au sommet, vous ne serez pas insensible au charme du paysage qui s’étend à perte de vue sur le Velay.

Vue du rocher et de la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe

27) Le Musée Crozatier

Le musée Crozatier, situé au cœur du magnifique jardin Henri Vinay, a été fondé en 1820 et entièrement rénové en 2018. Il renferme 1001 curiosités : momies, carrosse, animaux naturalisés… et le célèbre Vercingétorix déposant ses armes aux pieds de César.

C’est un musée composé de 4 catégories : archéologie, artisanat du Velay, beaux-arts et sciences.

Les collections du musée Crozatier au Puy-en-Velay

28) La statue du Général Lafayette

Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834) est né au château de Chavaniac à 40 km du Puy-en-Velay. C’était un officier et homme politique français, célèbre en raison de son engagement dans les rangs de l’armée des insurgés américains, puis dans la partie libérale et réformiste de l’aristocratie française et enfin dans l’opposition libérale au régime de la monarchie de Juillet.

La statue a été cachée et mise en sécurité par les Résistants locaux lors de l’époque de la Seconde Guerre Mondiale.

Statue Lafayette Le Puy-en-Velay

29) La Tour Pannessac

C’est l’ancienne porte royale de la ville (XIVème siècle) qui a été démolie en partie en 1850 pour élargir l’entrée de la rue. L’emplacement de la tour détruite est indiqué par un pavage sur le trottoir.

L’empereur Charlemagne et 13 Rois de France sont venus en pèlerinage au Puy. Dernière visite royale : celle de François Ier qui vint au Puy en 1533 pour accomplir le vœu qu’il avait fait à Madrid alors qu’il était prisonnier de Charles Quint après la défaite de Pavie (1525).

30) L’église Saint-Laurent

Agrandi au XIVème siècle, l’édifice, un des rares témoins de l’époque gothique dans la région vellave, voit sa voûte s’effondrer en 1525. Puis son clocher est abattu par les Huguenots en 1562 et la voûte s’effondre à nouveau en 1644.

En 1750, on construit les contreforts extérieurs. Puis, en 1966 des câbles sont tendus entre les piliers pour éviter leur écartement. L’église est finalement fermée au public le 24 août 1971 ; la consolidation, puis la restauration seront longues puisqu’elle ne sera à nouveau ouverte au culte que pour la célébration de la messe de Noël 1988.

Outre la beauté saisissante de l’architecture, on y admire les vitraux du XIXème siècle habilement restaurés et ceux récemment créés (dans la chapelle du Saint-Sacrement et la rose de la façade), les magnifiques boiseries (chaires, stalles, etc.), des tableaux de Guy François, dont le plus remarquable : “L’incrédulité de Saint Thomas” et un pavage d’un symbolisme très original.

Attention ! L’église est actuellement fermée au public pour cause de travaux.

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